Le mythique restaurant music-hall des Années folles, « Le Bœuf sur le toit », rouvre ses portes. Son décor a été entièrement revu par le créateur de mode Alexis Mabille. L’établissement fêtera ses 100 ans en 2022.

Avant-guerre, le cabaret était un lieu de rencontre pour des artistes et des célébrités tels que Jean Cocteau, Ernest Hemingway, Louis Aragon, Marcel Aymé, Erik Satie, Albert Camus, Coco Chanel… De nombreux jazzmen s’y retrouvaient alors pour y jouer des nuits entières, ce qui a donné naissance à l’expression « faire un bœuf ».

Pour cette nouvelle décoration, Alexis Mabille apporte sa signature, afin d’amener une touche de modernité au Bœuf sur le toit, sans en renier l’histoire. Une approche qualifiée de « twist de l’art déco ».

Alexis Mabille a notamment sélectionné douze dessins de l’artiste Marie Beltrami, réalisés entre 1982 et 2015, afin de les intégrer à sa décoration.

La reproduction de ces douze dessins a été confiée à Dahinden. Photographiés et numérisés, ils ont ensuite été tirés sur le tout nouveau papier Fine Art Bamboo 290g de chez Hahnemühle. Cette nouvelle référence Fine Art contient 90% de fibre de bambou et seulement 10% de coton pour un meilleur respect de l’environnement et du développement durable.

« Le Bœuf sur le toit » rouvre ses portes avec un décor revu par le créateur de mode Alexis Mabille - Dessin de Marie Beltrami, Reproduction d'Art par Dahinden.

Dessin de Marie Beltrami


Marie Beltrami nous parle de son approche du dessin : « Je pensais que je ne savais pas dessiner. Avec les traits c’était facile, pour exprimer un corps, un visage, un regard. Je ne me posais aucune question : je laissais mon crayon suivre mon imaginaire. Je vois des traits qui n’existent pas sur le papier, je n’ai plus qu’à les suivre. Je dois dessiner des journées entières pour trouver la perfection du trait… J’ai toujours dessiné des femmes, quand j’étais petite fille je dessinais des danseuses en tutu, sur les pointes. Je laisse mon instinct me guider dans tout ce que je fais. Pour moi, la création c’est d’abord « l’instant de l’instinct » ou « l’instinct de l’instant » ».