Didier Fiúza Faustino, architecte franco-portugais, revient sur près de 30 ans de travaux artistiques dans son exposition « EXIST/RESIST », à visiter jusqu’au 6 mars 2023 au Maat (Musée d’Art, Architecture et Technologie), à Lisbonne.

Cette exposition rétrospective est accompagnée d’un livre, « Architecture pour corps fragiles », prévu en janvier chez Lars Müller Publishers, qui retrace le parcours de Didier Fiúza Faustino en 352 pages et 214 illustrations.

Les tirages exposés à Lisbonne ont été réalisés par Dahinden sur Epson natural mat et baryté.
Dahinden a aussi été partenaire pour la mise en conformité et la gravure d’une vingtaine d’images du livre.

Courtesy Fondation EDP/maat. Images Bruno Lopes


Nous avons posé quelques questions à Didier Fiúza Faustino à l’occasion de ce double évènement :

La publication de ce livre « Architecture pour corps fragiles » chez Lars Müller Publishers représente-t-elle pour vous une forme d’aboutissement ?

Je ne suis pas sûr qu’on puisse parler d’un aboutissement. En revanche, ce livre a été l’occasion de faire une sorte de bilan sur le travail et de réfléchir à la façon de montrer de façon cohérente des œuvres de différentes natures et échelles sans pour autant être dans le catalogage.

 

– Comment décririez-vous votre univers ?

C’est un univers qui met le corps et la fragilité au centre des préoccupations.

Livre « Architecture pour corps fragiles » chez Lars Müller Publishers


Dans la lignée de vos œuvres comme « love me tender » ou « this is not a love song » qui reprennent le nom de chansons célèbres, le titre de cette exposition « EXIST/RESIST » est-il un clin d’œil à la chanson « Refuse/Resist » du groupe de metal brésilien Sepultura ? Pourquoi avoir choisi ce titre pour votre rétrospective ?

Ce titre a été proposé par la commissaire de l’exposition, Pelin Tan, et reprend le titre de deux œuvres où chaque mot est écrit en scotch bleu sur un fond blanc. Ils résument en quelque sorte la posture de mon travail qui propose de réfléchir à la façon d’exister autrement que dans le cadre établi et, par conséquent, de résister à ce cadre. Mais peut-être Pelin est-elle aussi fan de Sépultura ?

Courtesy Fondation EDP/maat. Images Bruno Lopes


Crédit image de couverture : Courtesy Fondation EDP/maat. Images Bruno Lopes

Plus d’informations sur l’exposition Exist Resist de Didier Fiúza Faustino

Quelques extraits du livre sont à découvrir sur le site de l’éditeur